Pour les amateurs de sport sur pelouse, du football au rugby en passant par l’ultimate, la qualité de l’herbe est primordiale pour un bon jeu. Mais avec le changement climatique l’enjeu est de taille pour l’entretenir. C’est au stade de foot de Nieul-le-Dolent, que Vertys, la filiale de Cavac spécialisée notamment en espaces verts, a organisé une journée pour sensibiliser aux bonnes pratiques : gestion hydrique, fertilisation organique, choix variétal.
« Notre journée technique est spécifique à la gestion de l’eau, pour sensibiliser les collectivités à l’économie. Elle est destinée à la fois aux élus pour répondre aux questions environnementales, notamment concernant la gestion des mauvaises herbes ou la fertilisation avec la problématique du 0 phyto, mais aussi aux agents d’entretien ou encore aux clubs de sport pour ce qui est de l’amélioration des conditions de jeux », indique Florent Barboteau, animateur marché espaces verts de Vertys.
Le terrain de sport : une culture à part entière
Il faut voir le gazon d’un terrain de sport comme une culture pérenne avec une gestion agronomique et un itinéraire technique spécialisé (fertilisation, travail du sol, gestion de l’eau, etc.).
« On propose aux collectivités un accompagnement technique pour garantir une surface de jeu utilisable de septembre à juin. Le terrain de sport, c’est d’abord de la vie du sol, de la fertilisation, puis des opérations d’aération, de décompactage et de défeutrage, afin d’éviter la dédensification et l’apparition de plantes non voulues », précise Florent Barboteau.
Différents ateliers permettaient de découvrir les prestations techniques proposées par Vertys :
– Variétés de gazon : tolérance à la sécheresse et l’humidité ;
– Robot de désherbage ;
– Fertilisation organique en granulés du fabricant français Angibaud ;
– Sonde capacitive : calculer la réserve utile en eau du terrain et la consommation en mm du gazon.
L’enjeux des mélanges de variétés, pour s’adapter à la sécheresse
Un gazon de sport doit dorénavant répondre à différentes problématiques : stress hydrique, maladies, résistance aux jeux, réduction des déchets de tonte, etc.
À l’instar des sélectionneurs de foot, le partenaire semencier DLF réalise tout un travail de sélection à partir de ses bibliothèques génétiques pour repérer les futurs « talents » dans les graminées. Il observe dans la nature les mutations génétiques bénéfiques face à des conditions de milieux défavorables. Par exemple des fétuques ou des ray-grass qui poussent dans des températures plus élevées, et notamment des variétés tétraploïdes qui ont un nombre de chromosomes doublé et qui possèdent des cellules et parois plus chargées en eau.
Pour en savoir + vertys.fr