Il y a 10 ans, Agri-éthique voyait le jour à l’initiative d’agriculteurs de Cavac soucieux de sécuriser leurs productions. Le label est aujourd’hui reconnu sur tout le territoire national comme premier label de commerce équitable français. 10 ans après sa création, Agri-éthique compte 53 filières certifiées et attire toujours davantage d’acteurs engagés pour la fixation du prix de la matière première.
Le label Agri-éthique a célébré son dixième anniversaire avec l’ensemble de ses partenaires lors d’un évènement à Paris puis en région avec un tour de France des filières équitables telles que le blé, le sel, les yaourts, le lait, etc. Le but : aller à la rencontre des consommateurs et faire connaitre les 597 produits labellisés. À cette occasion, Agri-éthique a dévoilé sa qualité nouvelle de société à mission ainsi que l’évolution de son cahier des charges accrédité désormais par le Cofrac (Comité français d’accréditation).
Agri-éthique a également annoncé son partenariat avec l’association Pour une Agriculture du Vivant, un mouvement de coopération et d’innovation qui défend l’agriculture régénérative. Pour une Agriculture du Vivant (dont Cavac est aussi membre), milite pour le développement de filières en accord avec la préservation des sols et des valeurs humaines, avec la construction de modèles innovants qui partent du terrain et donc des agriculteurs et agricultrices.
Paroles d’agriculteur : Jean-Luc Caquineau
Agriculteur et administrateur Cavac engagé depuis les débuts d’Agri-éthique, Jean-Luc Caquineau a établi des contrats pluriannuels de 3 ans sur 25 % de sa production, en blé et légumineuses. « Ces 10 dernières années ont montré que nous avions eu raison d’y croire. De croire en cette relation de partenariat établi entre agriculteurs et industriels transformateurs. L’engagement Agri-éthique est une sécurité dans la durée et c’est ce dont nous avons besoin face au contexte économique et aux variations des cours. C’est une garantie pour travailler sereinement et faire évoluer la relation entre les acteurs d’une filière, que chacun puisse comprendre les problématiques de l’autre afin de progresser ensemble. Agri-éthique c’est une super idée et une super réussite. L’objectif maintenant des 10 prochaines années est de gagner en reconnaissance du label auprès des consommateurs car ce sont eux qui ont le pouvoir final par leurs achats. »