La restauration collective, un marché pour nos marques

Grain de vitalité, Biofournil, Bioporc, Catel Roc, Nectar des champs, toutes ces marques alimentaires du groupe Cavac étaient présentes le mercredi 2 octobre à Aizenay pour les rencontres du Réseau Local 85. L’objectif : favoriser l’introduction de produits locaux de qualité dans la restauration collective. Reportage.

Une trentaine de producteurs et grossistes de Vendée, dont Cavac, ont participé aux rencontres Réseau Local 85.
Une trentaine de producteurs et grossistes de Vendée, dont Cavac, ont participé aux rencontres Réseau Local 85.

Chaque année, début octobre, le Réseau Local 85 organise des rencontres entre les producteurs et grossistes de Vendée et les responsables de la restauration collective (établissements scolaires, Ehpad, hôpitaux…). Elles ont eu lieu cette année, le 2 octobre à Aizenay, en présence de plusieurs marques alimentaires de Cavac. « Ces rencontres nous permettent d’avoir un contact direct avec nos potentiels clients, apprécie Marie-Christine Lesné, responsable RHD chez Biofournil. Elles nous permettent aussi de développer notre réseau et d’avoir des informations comme le calendrier des marchés publics des collectivités ».

Comment acheter vos produits ?

Parmi les questions les plus fréquentes posées par les responsables de la restauration collective figurent le prix, la qualité et « comment acheter vos produits ? ». Julien Tessier du service commercial Grain de vitalité est prêt à répondre à la demande de nouveaux clients. Avec la nouvelle usine de conditionnement en légumes secs à Mouilleron-le-Captif ouverte en mars 2023, la capacité des conditionnements a triplé. « Nous pouvons répondre à la demande de la restauration collective à partir d’une commande de 100 Kg minimum ». Les lentilles et la mogette font partie des produits phares demandés.

Du Bio s’il vous plait

Antoine Dobigeon est chef d’équipe de trois restaurants scolaires à Montaigu-Vendée. S’il recherche avant tout la qualité des produits, il scrute également les offres en Bio. « Potentiellement, je souhaiterais servir du porc Bio », explique Antoine Dobigeon. Depuis 2022, la loi Egalim impose en effet à la restauration collective publique d’offrir au moins 50% de produits durables ou sous signes d’origine ou de qualité dont minimum 20% de produit Bio y compris en conversion. Mais pour Philippe Coussot, chef de marché RHF chez Bioporc, « le différentiel tarifaire entre le Bio et le conventionnel est plus important en viande que dans les autres familles de produits. C’est un choix budgétaire pour les collectivités si elles souhaitent incorporer de la viande Bio dans leurs menus ».

Une chose est sûre, si la demande est bien présente, l’offre existe en Vendée, notamment grâce à nos producteurs sociétaires.

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