La Dotation Élevage Cavac continue de faire des heureux

Les nouveaux bénéficiaires de la dotation élevage visite le centre d'allotement de bovins du Margat, à la Ferrière
Les nouveaux bénéficiaires de la dotation élevage visite le centre d’allotement de bovins du Margat, à la Ferrière

Créée en 2022, la Dotation Élevage Cavac continue d’aider les agriculteurs et agricultrices à s’installer. Une journée de rencontre a permis d’accueillir les nouveaux installés de l’année 2023.

« Ce fond d’investissement débloqué par la coopérative à hauteur de 2 000 000 € et abondé chaque année, a permis d’installer un peu plus de 200 jeunes agriculteurs et agricultrices depuis sa création, notamment des reprises d’exploitation dont 40 % cette année qui n’étaient pas affiliées à la coopérative Cavac », indique Stephane Landreau, responsable développement de projets agricoles de Cavac.

En 15 mois de fonctionnement, le bilan est positif. 1 766 956 € ont été utilisé pour aider les agriculteurs et agricultrices. « Il fallait trouver des solutions pour installer les jeunes et le pari est réussi. C’est une aide qui a été décidé par le conseil d’administration et adaptée à notre coopérative assurément ruminante et vendéenne, afin de maintenir notre ADN, l’élevage. », défend Nicolas Danieau, vice-président du conseil d’administration de la coopérative.

S’installer dans des groupements de production bien structurés

La matinée a débuté par une présentation des groupements de productions Bovineo et Ovicap. Grâce à la Dotation, 61 éleveurs et éleveuses de bovins sont venus rejoindre Bovineo sur la période 2023-2024. Un taux d’adhésion record comparé à une vingtaine annuellement.

Après les présentations, ils ont découvert le métier du tri des animaux, avec la visite du centre d’allotement de bovins du Margat, à la Ferrière. Un métier méconnu, mais indispensable, qui fait le lien entre l’exploitation et l’abattoir pour valoriser et d’adapter les productions de manière efficace pour répondre aux habitudes culinaires des consommateurs, par exemple de la génisse charolaise grasse pour le sud de la France, ou maigre pour le nord. « Notre rôle est de positionner l’animal au bon endroit sur les marchés tout en créant des filières de qualité, notamment le Label Rouge, car il faut savoir que le groupement représente 10 % du label en France », indique Nicolas Picard, responsable du pôle animal de Cavac.

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