Victor Gay, jeune agriculteur installé dans le secteur de la Taillée (Port du Gué), utilise depuis cet hiver l’activateur Vertal Top litière sur la paille dans sa stabulation de vaches allaitantes. Les résultats sont probants : une litière plus sèche, de la paille économisée et un fumier plus riche en azote pour les cultures. Explications.
C’est en novembre 2023 que Victor et Corinne Gay, tous deux associés de l’exploitation, décident d’utiliser le produit Vertal Top litière pour assainir les litières de la stabulation des 65 vaches allaitantes, et en même temps valoriser au maximum le fumier destiné aux cultures.
5 bottes de paille économisées par semaine
« L’hiver, notre bâtiment ancien peut stocker plus d’humidité, particulièrement en ce moment où les précipitations sont conséquentes. Le Vertal Top litière semblait être une solution pour garder une paille saine plus longtemps. Après quelques mois d’utilisation, nous avons réduit l’utilisation à 20 bottes / semaine de 400 kg au lieu de 25. Par ailleurs, nous observons que le béton lisse est moins glissant pour les animaux », détaille Victor Gay.
Les exploitants soupoudrent chaque semaine à la main l’équivalent de 1 kg du produit / animal sur la litière. Durant les mois d’hiver, ils ont par exemple consommé 3 big-bags de 500 kg, qui ont été directement livrés par la centrale d’approvisionnement de Cavac de Fougeré.
« Le produit est très facile d’utilisation et pas agressif pour la peau. Il est composé de silicium, d’huiles essentielles (eucalyptus, menthe), ainsi que des absorbants végétaux, comme le carbonate de calcium, l’argile, ou de la poudre de rafle de maïs. Il n’est pas biocide et est certifié pour l’agriculture biologique », indique Antoine Morin, responsable commercial de Vertal.
Un fumier riche en matière organique et en azote
Autre avantage du Vertal Top litière, il réduit les dégagements d’ammoniac et garantit une bonne ambiance dans le bâtiment. Ainsi, le NH3 s’évapore moins lors du brassage du fumier, ce qui permet un meilleur apport d’azote lors de l’épandage. « Le tas de fumier qui n’est pas couvert s’affaisse moins et ses écoulements sont limités, malgré l’hiver très pluvieux, car la paille décomposée a un meilleur pouvoir absorbant. Il sera épandu sur les chaumes de blé à la fin de l’été, pour rendre à minima 60 % de l’export de carbone de la dernière culture », explique Victor Gay.
Une stratégie qui suit le mot d’ordre de l’exploitation : être le plus autonome dans ses intrants, en favorisant le pâturage et en privilégiant des rations simples avec du foin et de l’enrubannage. À l’image de ses Herefords, une race rustique et docile qui valorise très bien l’herbe en réponse aux cahiers des charges (poids carcasse) du contrat Herbeo du Groupement Bovineo de Cavac.