Dans le cadre de la séparation de la vente et du conseil, toutes les exploitations agricoles ont l’obligation de réaliser avant le 1er janvier 2024 un conseil stratégique phytosanitaire (CSP) par un organisme de conseil extérieur à la coopérative. Vous pouvez dès à présent vous renseigner auprès de votre conseiller de proximité pour organiser la mise en place du conseil avec la Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire ou le Cerfrance Vendée.
Dans le cadre de la séparation de la vente et du conseil, dont la coopérative a fait le choix de la vente, le renouvellement du Certiphyto devra, à partir du 1er janvier 2024, être complété d’un conseil stratégique phytosanitaire (CSP) obligatoire dont l’objectif est d’accompagner l’agriculteur à définir sa stratégie de gestion des bioagresseurs.
Concrètement, toutes les exploitations, exceptées celles certifiées HVE ou AB, doivent avoir réalisé leur 1er conseil stratégique avant le 1er janvier 2024.
Un accompagnement administratif avec la Chambre d’agriculture et le Cerfrance
Pour faciliter les démarches administratives et réduire les coûts de prestation, la coopérative a mis en place un partenariat avec la Chambre d’agriculture Pays-de-la-Loire et le Cerfrance Vendée. Avec l’accord de l’agriculteur, la coopérative s’engage à fournir les données des exploitations suivies par Cavac, notamment via le Plan prévisionnel de fumure (PPF), afin de fournir en toute transparence les informations nécessaires aux organismes de conseils (assolement, IFT, etc.).
Environ 900 exploitations suivies par la coopérative dans le cadre du PPF devront réaliser avant la fin 2023 leur conseil stratégique. Il faut donc dès à présent anticiper la démarche auprès de votre conseiller.
Bien évidemment, l’agriculteur à toute la liberté de choix de l’organisme de conseil qui réalisera son diagnostic.
Trouvez des alternatives à l’utilisation des produits phytosanitaires
Au-delà de l’obligation réglementaire, le conseil stratégique phytosanitaire (CSP) est l’occasion de faire le point sur son utilisation des produits phytosanitaires, sur ses stratégies de lutte contre les bioagresseurs et ses pratiques agronomiques.
C’est un rendez-vous d’environ 2-3 heures fondé sur un diagnostic de l’exploitation (caractéristiques pédoclimatiques, système de culture, enjeux sanitaires et environnementaux, situation économique), dont l’objectif est de réaliser un plan d’action pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires tout en maintenant la productivité et la rentabilité des exploitations.